Archives de Catégorie: Boissons énergisantes

La consommation de boissons alcoolisées caféinées au Canada : prévalence, risques et recommandations en matière de politiques

Le Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies (CCLAT) et le Centre for Addictions Research de l’Université Victoria en Colombie-Britannique viennent de rendre disponible un rapport portant sur la consommation de boissons alcoolisées contenant de la caféine au Canada. Le rapport présente la prévalence et les habitudes de consommation de ce type de boissons au Canada et à l’étranger, les répercussions sur la santé et sur la sécurité et fait des recommandations en matière de politiques, de réglementation, de sensibilisation et de recherche.

Pour en savoir plus, consultez le rapport en ligne sur le site du CCLAT (en français, 34 pages).

Référence :
Brache, K., Thomas, G., & Stockwell, T. (2012). La consommation de boissons alcoolisées caféinées au Canada : prévalence, risques et recommandations en matière de politiques. Ottawa, Ontario : Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies.

Autres documents disponibles sur le site du CCLAT sur le même sujet :
Alcool et caféine : risques accrus pour les jeunes et les jeunes adultes
Alcool et caféine : un buzz nocif (version pour les jeunes)
Alcool et caféine : un buzz nocif (version pour les parents)

Visites aux urgences impliquant la consommation de boissons énergisantes

Le dernier numéro de The Dawn Report (DAWN : Drug Abuse Warning Network) porte sur les visites faites aux urgences hospitalières aux États-Unis qui impliquent la consommation de boissons énergisantes.

Faits saillants :

  • Le nombre de visites aux urgences impliquant la consommation de boissons énergisantes s’est multiplié par plus de 10 entre 2005 (1 128 visites) et 2008 et 2009 (16 053 et 13 114 visites respectivement).
  • Un peu plus de la moitié des visites (52%) chez la tranche d’âge des jeunes entre 18 et 24 ans impliquait un mélange boisson énergisante/alcool ou autres drogues.
  • Plus de visites aux urgences en lien avec les boissons énergisantes ont été faites par des hommes (64%) que des femmes (36 %).
  • Les visites faites par les hommes étaient plus susceptibles que celles faites par les femmes d’impliquer une combinaison avec l’alcool (20 versus 10 %) ou d’autres drogues (12 versus 5 %).
  • Les visites faites par les femmes, quant à elles, étaient plus susceptibles d’impliquer une combinaison boisson énergisante-médicaments (35 versus 23 %).

Pour en savoir plus, consultez le rapport DAWN du 22 novembre dernier en ligne (en anglais, 6 pages)

Boissons énergisantes

L’organisme Addiction Info Suisse vient de rendre disponible un feuillet d’information factuelle sur les boissons énergisantes. Le document parle, entre autres, de la composition des boissons énergisantes, des risques liés à leur consommation et des mélanges boissons énergisantes-alcool.

Pour en savoir plus, consultez le feuillet en ligne sur le site d’Addiction Info Suisse (en français, 7 pages)

Boissons énergisantes et bipolarité

Le journal Le Forum de l’Université de Montréal du 21 novembre dernier présentait un article sur les boissons énergisantes et la bipolarité. Des chercheurs en psychiatrie de l’Université de Montréal pensent que la grande consommation de boissons énergisantes pourrait déclencher des phases dépressives ou maniaques chez des patients souffrants à la fois de troubles bipolaires et de toxicomanie.

Pour en savoir plus, consultez l’article en ligne sur le site de l’Université de Montréal (en français)

 Référence :
Lambert-Chan, M. (2011, 21 novembre). Les boissons énergisantes et la bipolarité : un cocktail dangereux ? Le Forum. Repéré à http://www.nouvelles.umontreal.ca/recherche/sciences-sociales-psychologie/20111121-les-boissons-energisantes-et-la-bipolarite-un-cocktail-dangereux.html

Boissons énergisantes : entre menace et banalisation

L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) vient de rendre disponible le 2e numéro de sa collection TOPO, numéro portant sur les boissons énergisantes.

Un aperçu des sujets abordés :

  • Définition et composition des boissons énergisantes
  • Effets sur la santé de la consommation de caféine
  • Impacts sur le poids et la santé dentaire
  • Risques du mélange avec l’alcool

Pour en savoir plus, consultez le document en ligne sur le site de l’INSPQ (en français, 9 pages)

Brochures préventives

L’organisme Addictions Foundation of Manitoba vient tout juste de rendre disponible une série de brochures préventives intitulée « Beyond the Basics » qui donne un peu plus que l’information de base (série The Basics) sur différentes drogues.

Pour en savoir plus, consultez les différentes brochures de la série « Beyond the Basics »  accessibles sur le site de l’Addictions Foundation of Manitoba, voir ci-bas (en anglais seulement, 4 pages chacun) :

S’amuser sans danger (émission « Les Docteurs » du 9 mars 2011)

L’émission « Les docteurs » diffusée sur les ondes de Radio-Canada le 9 mars dernier portait sur les sujets suivants :

  • Les risques associés aux « raves »
  • Le mélange néfaste de l’alcool et des boissons énergisantes
  • Les conséquences du « calage » d’alcool
  • Les symptômes de la drogue du viol
  • La consommation intelligente d’alcool
  • Les prédispositions sociales et génétiques à l’alcoolisme
  • Les comportements à risque chez les adolescents

Pour en savoir plus, visionnez l’émission en ligne sur le site de Radio-Canada (en français, 17:15 min)

Les effets des boissons alcooliques caféinées versus non caféinées sur la conduite automobile et les réflexes (article)

Suite à des campagnes de marketing faisant la promotion des mélanges alcool-boissons énergisantes et donnant aux jeunes à qui elles s’adressent l’impression que l’ajout de caféine à l’alcool compensera ses effets sédatifs et augmentera la vigilance, des chercheurs américains se sont penchés sur la question.

127 étudiants universitaires ou récents diplômés ayant des habitudes de grande consommation épisodique d’alcool mais n’étant pas dépendants ont été divisés aléatoirement en 4 groupes : bière, bière non-alcoolisée, avec ou sans caféine. Le taux visé d’alcool dans l’haleine était de 0.12g% Les habiletés de conduites ont été testées à l’aide d’un simulateur et l’attention soutenue/temps de réaction avec le Psychomotor Vigilance Task (PVT).

Parmi les résultats, les chercheurs ont constaté que l’alcool altérait significativement la conduite, l’attention et le temps de réaction, alors que la caféine n’avait aucun effet sur la performance. Ils en concluent donc que l’ajout de caféine dans une boisson alcoolisée n’améliore pas la conduite automobile ni l’attention et le temps de réaction comparativement à l’alcool seul.

Pour en savoir plus, consultez le résumé de l’article sur le site web de l’éditeur.

Référence :

Howland, J., Rohsenow, D.J., Arnedt, J.T., Bliss, C.A., Hunt, S.K., Calise, T.V., … Gottlieb, D.J. (2011). The acute effects of caffeinated versus non-caffeinated alcoholic beverage on driving performance and attention/reaction time. Addiction, 106(2), 335-341.

Consommation de boissons énergisantes et risque accru de dépendance à l’alcool (article)

Des études ont déjà fait le lien entre la consommation de boissons énergisantes et une consommation plus élevée d’alcool de même que des problèmes liés à la consommation d’alcool chez les étudiants universitaires. La présente étude réalisée par des chercheurs américains vise à voir dans quelle mesure la consommation de boissons énergisantes pourrait constituer un risque additionnel de dépendance à l’alcool selon les critères du DSM-IV chez les étudiants.

Les données utilisées par les auteurs proviennent de près de 1 100 entrevues avec des étudiants en 4e année d’une grande université publique américaine.

Les étudiants ayant consommé pendant moins de 51 jours de la dernière année des boissons énergisantes ont été classé dans le groupe des consommateurs à basse fréquence (51.3%) alors que ceux en ayant consommé pendant 52 jours ou plus, soit une fois par semaine ou plus, ce type de boissons ont été classés comme des consommateurs à haute fréquence (10.1%). Comparativement au groupe basse-fréquence, le groupe haute-fréquence consommait plus souvent d’alcool (141.6 jours versus 103.1 jours) et en plus grande quantité (6.15 versus 4.64 consommations par épisode de consommation d’alcool). Les consommateurs haute-fréquence couraient aussi un risque significativement plus grand que le groupe basse-fréquence ou le groupe non consommateur de développer une dépendance à l’alcool.

Les auteurs de l’article concluent donc que la consommation régulière de boissons énergisantes (une fois par semaine ou plus) est fortement associée avec la dépendance à l’alcool.

Pour en savoir plus, consultez le résumé de l’article (en anglais).

Référence :

Arria, A. M., Caldeira, K. M., Kasperski, S. J., Vincent, K. B., Griffiths, R. R., & O’Grady, K. E. (sous presse). Energy drink consumption and increased risk for alcohol dependence. Alcoholism : Clinical and Experimental Research. doi : 10.1111/j.1530-0277.2010.01352.x

Boissons énergisantes : risques liés à la consommation et perspectives de santé publique

L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) vient de publier une document sur les boissons énergisantes, les risques liés à leur consommation et les perspectives de santé publique.

Faits saillants :

Habitudes de consommation : Peu d’études sont disponibles sur ce sujet. On note toutefois que les boissons énergisantes semblent principalement consommées par les adolescents et les jeunes adultes aux études. Certains en consomment régulièrement et en combinaison avec de l’alcool.

Innocuité et toxicité des principaux ingrédients : La caféine est le principale ingrédient actif des boissons énergisantes posant un risque pour la santé. La concentration en caféine des boissons homologuées par Santé Canada correspond à une tasse de café ou à deux colas, cependant certaines boissons non homologuées, plus concentrées ou de plus grand volume peuvent contenir l’équivalent de plus de deux tasses de café.

Bien que la teneur en caféine de ces boissons soit inférieure à l’apport maximal recommandé pour un adulte en santé, la combinaison avec d’autres sources de caféine peut mener à un apport élevé, ce qui peut avoir des conséquences sur la santé allant de la nausée aux troubles cardiaques graves. La consommation régulière de façon modérée à élevée peut aussi entraîner des effets secondaires (maux de tête, nervosité, irritabilité, etc.) et une dépendance physique et psychologique peut se développer.

Consommation concomitante avec de l’alcool : Il existe peu d’étude sur le sujet. Il semble que la caféine réduise la perception des effets de l’alcool sans toutefois diminuer ses effets négatifs. Une combinaison de substances diurétique comme la caféine et l’alcool augmenterait les risques de déshydratation. De plus, selon certaines études la consommation de boissons énergisantes serait associée à une plus grande consommation d’alcool et aux méfaits qui y sont associés.

Pour en savoir plus, consultez le document en ligne (en français, 123 pages).

Référence :
Dubé, P.-A., Plamondon, L.,  & Tremblay, P.-Y. (2010). Boissons énergisantes : risques liés à la consommation et perspectives de santé publique : synthèse des connaissances. Montréal, Québec : Institut national de santé publique du Québec.

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